LA LANGOUSTINE DE LORIENT, STAR DU PRINTEMPS DONT LA SAISON VIENT JUSTE DE COMMENCER
Reportages sur les filières de la Langoustine à Lorient et ses retombées économiques
(interviews Radio Balises, Radio Larg, Radio Korrigans…)
Jean-Paul Solaro – Président de le SEM de Lorient Kéroman
Thomas Rimaud – Chargé de mission et de production à « Pêcheurs de Bretagne »
Dominique Dublé, chef du restaurant le Victor Hugo avec ses élèves, intervenant au Centre de Formation des Apprentis de Lorient
Si dans les ports de la côte atlantique une hirondelle ne fait pas toujours le printemps, à Lorient la langoustine semble, en revanche, bien annoncer la fin de l’hiver. Véritable spécialité du port de Keroman, 1er port de pêche français de débarquement de langoustines vivantes, le crustacé commence à sortir de son terrier à partir du mois d’avril, quand l’eau se réchauffe. Pour les gourmets qui apprécient sa chair délicate et parfumée, s’ouvre alors une saison qui durera en moyenne jusqu’au milieu de l’été, avec des prix abordables tournant autour de 13 euros le kilo chez le poissonnier. Et c ’est pour mieux faire connaître celle qu’on surnomme en Bretagne la « demoiselle » qu’était organisé la semaine dernière un voyage de presse auquel une quinzaine de journalistes de médias généralistes et spécialisés ont participé. Au programme, rencontres avec les responsables du port et de Lorient Agglomération, visite guidée des infrastructures portuaires dès 4 heures du matin, débarquement le long des quais, vente à la criée, dégustation de recettes par Dominique Dublé, chef du restaurant le Victor Hugo, découverte du Centre de Formation des Apprentis (CFA).
Bons rendements mais quotas stables
Bref, un menu aux petits oignons pour tout savoir et tout comprendre de ce produit dont la gestion est qualifiée d’exemplaire par tous les observateurs. « C‘est un produit phare qu’il est important de valoriser avec l’ensemble des acteurs portuaires », souligne Norbert Métairie, président de Lorient Agglomération, premier actionnaire du port de pêche. Jean-Paul Solaro, président de la SEM Lorient Keroman, entreprise gestionnaire du port, en fait même « un produit totem pour Lorient ». Et précise : « il ne s’agit pas simplement d’une opération de séduction. L’objectif c’est aussi de montrer que derrière ce produit il y a toute une filière professionnelle qui s’organise et innove sans cesse ». En 2017, près de 900 tonnes de langoustines ont été débarquées à Lorient. Malgré de bons rendements depuis plusieurs années, preuve d’une gestion optimale de la ressource, les quotas, eux, restent stables. Pour soutenir le marché et répondre à une demande croissante au delà du Grand Ouest, les professionnels expérimentent actuellement des techniques de conservation et de transport qui pourraient permettre de commercialiser la langoustine vivante aux quatre coins de l’hexagone. A quand une langoustine lorientaise sur les grandes tables lyonnaises ou marseillaises ? En attendant, le crustacé star du printemps fera l’objet d’un reportage du magazine Version Femina tiré à 10 millions d’exemplaires. De quoi, assurément, accroitre sa notoriété sur tout le territoire national.
Lorient – Kéroman en chiffres :
Un Port leader
- 1er port français en valeur (82,8 millions € de chiffre d’affaire en 2017)
- 1er port de Bretagne
- 1er port de débarquement de langoustines vivantes
Au premier rang des débarquements de pêche fraiche
- 26 219 tonnes de produits vendues en 2017
- 80 000 tonnes de produits de la mer traités chaque année
Plus de 3 000 emplois directs à Lorient
- 275 entreprises
- 300 navires réguliers vendant sous criée.
- 620 marins
- 500 employés des entreprises du mareyage
- 1 600 salariés dans la logistique, les services et la réparation navale
- 400 emplois dans les industries de transformation
- 215 mouvements de navires et plus de 4 800 jours de stationnement sur l’aire de réparation navale
Une position géographique idéale
- Ouvert sur l’Atlantique, le port de pêche de Lorient-Keroman est idéalement situé au cœur de la 1ère région halieutique européenne et à proximité des grands axes de circulation.
- Un accès 24h/24 sans contrainte de marée
- 55 hectares de concession portuaire
- Une chaîne complète de transformation et de logistique